Chaque année, plusieurs associations rapportent des cas de violation des droits de l’homme en Iran. Cette situation ne date pas d’hier et à vrai dire des Iraniens ont manifesté à de nombreuses occasions pour changer cet état des choses. Toutefois, les manifestations ont toujours été durement réprimées à tel point que des manifestants perdent leur vie. Les arrestations arbitraires et les exécutions sommaires sont notamment monnaie courante dans le pays des mollahs.
L’Iran : un pays marqué par le régime de terreur des mollahs
La révolution iranienne ne marque pas uniquement la fin de la monarchie en Iran. Elle s’accompagne d’une nette régression en matière de respect des droits humains. Dans l’optique de renforcer le nouveau régime, la religion a beaucoup été instrumentalisée. Les mollahs s’appuient sur des préceptes religieux pour consolider leur autorité et ainsi punir « légitimement » les actes dissidents. Plusieurs épisodes de l’histoire de la jeune République Islamique d’Iran attestent cela de l’élimination des Moudjahidines jusqu’aux répressions sanglantes des manifestations de 2009.
Plusieurs personnalités politiques iraniennes, dont Maryam Radjavi, ont maintes fois milité en faveur de réformes prônant les droits de l’homme. Néanmoins, leurs actions leur ont valu des poursuites, des mises en résidence surveillée et même des condamnations à mort.
L’aspect totalitaire du régime des Mollahs se manifeste aussi par l’oppression de minorités ethniques et religieuses. Les bahaïs et les sunnites subissent de nombreuses persécutions et ne peuvent jouir de leurs droits en tant que citoyens.
Le cas des exécutions extrajudiciaires
Le régime des mollahs a toujours été adeptes de la suppression physique des opposants politiques. En 1988, près de 30 000 prisonniers ont par exemple été exécutés par le pouvoir en place. Encore récemment, l’État iranien prévoyait de construire une route sur la zone où ces malheureux ont été enterrés. Preuve que les responsables n’accordent aucune importance à ce massacre.
Les mouvements de contestation qui se sont dernièrement déroulés en Iran prouvent que ces pratiques perdurent. Quelques associations attirent notamment l’attention de la communauté internationale sur l’exécution des jeunes manifestants contre l’oppression des minorités ethniques. Les arrestations ainsi que la mise à mort se font en dehors de tout processus judiciaire. Dans de nombreux cas, les familles des victimes ne peuvent même pas offrir des funérailles descentes à leurs proches.
Hormis cela, la
peine de mort en iran est toujours en vigueur et elle concerne plusieurs délits non violents, dont l’apostasie. Un Iranien ne peut pas donc renier publiquement la religion d’État. Une conversion au Christianisme ou au
Judaïsme peut constituer un motif suffisant pour recevoir ce châtiment cruel. Les mineurs ainsi que les femmes ne font pas exception. Pour ces dernières, l’exécution se fera par lapidation.
Toutes ces injustices et ces pratiques inhumaines poussent de nombreux militants à lutter pour un changement de régime. Néanmoins, il faudra mobiliser toutes les forces d’opposition pour que ce mouvement porte ses fruits.