L’élagage consiste à réaliser l’entretien d’un arbre. Cette technique s’opère par la coupe des branches et des feuilles sur les végétaux de moins de 10 ans en vue de favoriser leur croissance. Elle vise à préserver la structure de la plante après la taille effectuée lors de sa plantation (taille de formation). Cet article vous guidera sur le processus de taille de ces arbres.
Surveiller de près la chute des branches dépérissantes ou mortes
Le processus de croissance d’un arbre génère, de façon inévitable, la mort des branches précédemment formées lors de sa plantation. En l’occurrence, leur chute doit faire l’objet d’un contrôle régulier.
Si ces branches tombent d’elles-mêmes sans aucune intervention, cela risque de provoquer des dommages aux alentours. Elles peuvent causer des dégâts aux voisins, aux lignes téléphoniques, aux véhicules, à la voie routière ainsi qu’aux personnes qui empruntent les voies publiques.
Par ailleurs, il faut anticiper la chute des branches défaillantes. Dépourvues de ses feuilles, elles se localisent au milieu de la plante, dans la partie un peu obscure. De plus, la taille d’entretien sert également à garder la silhouette d’origine du végétal. Un expert en élagage comme cet élagueur dans le 60 intervient à cet effet pour devancer la tombe de ces branches et pour redonner une structure harmonieuse à la plante.
Se défendre contre les champignons pathogènes
L’opérateur peut avoir fait une erreur de coupe, lors du précédent élagage. Cela a engendré les malformations des rameaux. Par conséquent, la présence des champignons (chicot) est causée par ces handicaps. Ces agents pathogènes déclenchent des maladies pour la plante.
Pour lutter contre la prolifération de ces champignons, corrigez la taille des branches mal réalisées lors de la taille de formation. Cette coupe de rectification vise à préserver la plante en bonne santé.
Enfin, coupez le plus tôt possible les rameaux infectés, car ils sont porteurs de maladies. Ils peuvent en effet contaminer la plante. S’il existe d’éventuelles transmissions, cela provoquera des plaies. Ces dernières peuvent diminuer la durée de vie de votre plante si elles ne sont pas soignées. Par conséquent, vous êtes dans l’obligation de recourir à la taille de cicatrisation de la plante. Cela implique un investissement supplémentaire. La technique de rectification est un processus assez dangereux. En effet, en effectuant une seconde fois une mauvaise coupe, cela facilitera la propagation des champignons. En l’occurrence, il est indispensable d’obtenir l’aide d’un élagueur.
Favoriser l’entrée de la lumière
Vous devez vous assurer que la plante bénéficie d’assez de lumière et d’air pour qu’elle se développe dans de meilleures conditions. À cet effet, il faut effectuer une éclaircie de la couronne. Le houppier est en effet devenu obscur et cela empêche la plante d’avoir un ensoleillement et une aération. En l’occurrence, la plante peut s’étouffer.
Pour y remédier, il est vital de procéder à l’élagage. Supprimez les branches qui interdisent leur infiltration. En d’autres termes, il faut laisser entrer la lumière et le vent. En effet, la taille des rameaux encombrants permet à la plante de vivre paisiblement. Cependant, l’élagage ne doit pas excéder 30 % du volume de la couronne pour favoriser la photosynthèse de l’arbre. Pour réaliser la taille, faites appel à un élagueur. En effet, constatant que la zone du houppier est en haut du bois, le travail est risqué. L’élagage en hauteur est en effet dangereux, car vous risquez de chuter, surtout si vous ignorez les règles de sécurité.
Au final, après toutes ces interventions, l’élagueur se chargera de rectifier la structure de votre plante. La coupe se réalise en fonction de vos demandes. En taillant les branches qui se superposent ou qui s’entrecroisent, votre arbre aura une bonne silhouette.