Diminuer de temps en temps, voire régulièrement, sa consommation d’alcool, c’est tout bénéfice pout notre ligne, notre budget et surtout…notre santé, la première à pâtir d’une consommation trop régulière.
L’alcool est un corps étranger qui dès qu’il pénètre notre organisme, provoque une agression et des réactions inflammatoires en chaine, source de multiples maladies. Mais l’alcool est aussi un plaisir. Dans notre verre, l’éthanol est associé à des gouts, des parfums, des saveurs très agréables. Que faire alors ? Et bien continuer à savourer de temps en temps de ou ces verres que l’on apprécie le plus, mais aussi, petit a petit, identifier et supprimer ces autres doses d’alcool que l’on absorbe sans réellement s’en rendre compte, par habitude, par convention, pour faire plaisir a ceux qui nous l’offrent, ou parce que l’on n’a pas osé dire ‘non merci, je n’ai pas envie d’un verre ce soir’. On redonne ainsi à l’alcool son caractère exceptionnel, on le dénormalise, soutient Hugo Blanc, nutritionniste Lyonnais et auteur d’un blog de santé et nutrition. C’est essentiel de remettre l’alcool à cette place, car notre société au contraire a plutôt tendance hélas à marginaliser celui qui ne boit pas.
Compter ses verres
Ici on ne compte pas ses verres pour s’auto surveiller ais bien pour se donner les moyens de respecter son souhait de maîtriser sa consommation. On n’est pas victime d’une restriction, nuance Blanc, on choisit son comportement ! C’est une attitude volontaire et réfléchie. Si l’on a décidé de respecter les préconisations des autorités sanitaires (pas plus de deux verres par jour), on se doit à soi-même d’être attentif au nombre de verres que l’on boit. Et lorsque l’on se réveille le lendemain en sachant que l’on a respecté sa volonté, le sentiment de plaisir et de fierté que l’on ressent se savoure sans modération, lui. L’idée est semblable à celle du comptage de calories pour celles qui désirent perdre du poids.
Anticiper sa consommation
Avant une sortie, dès que l’on reçoit une invitation, on réfléchit à ce que l’on a envie de consommer à cette occasion. C’est toujours plus facile de l’envisager au calme avant d’être pris par l’ambiance de la fête ; c’est la vertu principale de l’anticipation. En se projetant ainsi dans le temps et dans ce que l’on veut faire de cette soirée, on se donne le choix, on reprend la maîtrise de sa consommation.
Alterner avec de l’eau
Ce principe d’alternance relève du bon sens : l’alcool déshydrate en déréglant le fonctionnement des reins qui produisent alors plus d’urines. Il est donc important d’avoir pour principe de toujours commencer un apéritif ou un repas par un verre d’eau, puis au cours du repas d’alterner eau et alcool. En veillant à ne pas dépasser les deux verres d’alcool par jour, comme le recommandent les autorités de santé.
Adopter des jours ‘sans’
L’intérêt des jours sans alcool est qu’ils soient associés à un bien-être, pas une privation. Dans cette démarche, on peut choisir par exemple de ne pas boire d’alcool le lundi, parce que c’est le jour du sport, et que l’on ne veut pas ajouter des toxines alors que l’on vient d’en éliminer. L’idée ici est bien d’ajouter du bien être au bien être en associant le sport et l’activité physique a un jour sans alcool. On peut tenir le même raisonnement avec les activités créatives et artistiques (j’ai envie d’avoir un maximum de créativité durant mon cours de dessin du mercredi alors pas d’alcool le mardi soir) ou même son activité professionnelle (j’aurai plus de plaisir au travail en pressentant tout mon potentiel, donc je ne bois pas en semaine).
Affirmer ses choix
Une fois que l’on a décidé de diminuer sa consommation d’alcool, il s’agit de l’assumer vis-à-vis des autres en affichant sa bonne résolution : moi c’est comme cela que je fais désormais ! Je commence l’apéro par un verre d’eau, je ne bois pas en semaine, je me limite à deux verres par jour… tout en ne se sentant pas diffèrent pour autant. Ce n’est pas la consommation d’alcool qui fait l’appartenance à un groupe. Et on ne vit plus à l’époque ou l’on ne connaissait pas tous les méfaits de l’éthanol sur notre cerveau, notre cœur, notre estomac et nos intestins. Imagineriez vous manger au fast Food tous les jours simplement pour faire comme vos amis ? Non, évidemment, alors pourquoi agir différemment pour l’alcool ? Et cela d’autant plus que l’alcool fait grossir lui aussi!
Penser à sa silhouette
L’alcool c’est du sucre dans chaque dose. Il y a même l’équivalent de trois morceaux de sucre dans un verre de vin. Un sucre rapide qui facilite le stockage des graisses, notamment là où elles sont le plus difficile à déloger : dans le ventre. Côté esthétique, l’alcool a aussi des effets délétères sur la peau qui peut devenir terne, luisante ou rougeaude…Chaque verre ‘économisé’ peut donc être associé à un coup de pouce offert à sa ligne et a sn apparence physique.
Les effets néfastes de l’alcool sur la santé
La moindre dose d’alcool à un effet sur notre organisme.
Dans le cerveau, elle ralentit les échanges entre les neurones qui affecte tous nos reflexes : sens, motricité, raisonnement, humeur, vue…
Dans l’intestin, il va provoquer la production d’acide irritant source de diarrhée
Au niveau du cœur, l’alcool modifie la pression artérielle, et le rythme cardiaque, entrainant à la longue hypertension et graves problèmes cardiaques.
Dans les poumons, il ralenti la respiration et le risque d’infection pulmonaire augmente.
Et cette liste n’est pas exhaustive…